margeMaïa Izzo-Foulquier est née en 1991 et se parfume à l’odeur des plages caraïbéennes.
Elle débute son parcours par des études de sciences politiques, avant d’intégrer l’École
de la Photographie d’Arles dont elle est diplômé en 2014. La même année, elle travaille
comme assistante pour le photographe Antoine d’Agata et intègre la Villa Arson pour un
second Master. Elle obtient son DNSEP avec une mention spéciale pour le positionnement et
l’engagement politique dans la démarche de l’artiste.
margeSi vous ne l’avez encore jamais croisée c’est parce qu’elle est débordée. Porte parole
du Syndicat du Travail Sexuel (STRASS), elle est également co-auteure de Ma Lumière
Rouge, blog d’actualités des industries du sexe, aux côtés de Thierry Schaffauser. Son travail
artistique, quant à lui, se développe par le biais de la photographie et de l’édition de livres
d’artiste (elle est lauréate du prix Louis Roederer 2014), mais également à travers l’écriture,
le médium vidéo, l’installation et la performance.
margeDepuis 2014, Maïa nourrit une pratique où l’expérience est une condition
préalable à la production d’images et de représentations. En 2017, son film Paroles de Monelle
(tourné au Liban) était présenté au MUCEM, tandis que l’installation vidéo Témoignages de
Thell traversait l’Atlantique jusqu’au Sex Workers Films and Arts Festival de San Francisco, supervisé par Carol Leigh.
Aujourd’hui, elle explore les arts vivants et monte sur scène avec sa performance Wedding
Blues. Artiste transdisciplinaire, activiste, féministe et soucieuse du plaisir d’autrui, elle fait de son mieux.